20 poèmes d’amour de victor hugo

Dernière mise à jour - 27 novembre 2023 5h42
Une image de la statue de Victor Hugo, accompagnée du texte "20 Poèmes d'Amour de Victor Hugo" entouré de cœurs et de symboles d'amour.
  1. Aimons toujours! Aimons encore!
    – Victor Hugo

    Aimons toujours! Aimons encore!
    Quand l’amour s’en va, l’espoir fuit.
    L’amour, c’est le cri de l’aurore,
    L’amour c’est l’hymne de la nuit.
    Ce que le flot dit aux rivages,
    Ce que le vent dit aux vieux monts,
    Ce que l’astre dit aux nuages,
    C’est le mot ineffable : Aimons!
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  2. Demain, dès l’aube
    – Victor Hugo

    Demain, dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne,
    Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m’attends.
    J’irai par la forêt, j’irai par la montagne,
    Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.
    Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
    Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
    Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
    Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.
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  3. Oh! quand je dors
    – Victor Hugo

    Oh! quand je dors, viens auprès de ma couche,
    Comme à Pétrarque apparaissait Laura,
    Et qu’en passant ton haleine me touche…
    Soudain ma bouche
    S’ouvre à ton souffle, et non à celui-là.
    Mais laisse mes yeux clos sous leur paupière rose
    S’emplir doucement de ta forme chérie.
    Et qu’en dormant, je ne sois pas autre chose
    Qu’un amoureux qui rêve à sa bien-aimée amie.
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  4. Dans l’alcôve sombre
    – Victor Hugo

    Dans l’alcôve sombre où je t’aime,
    Les roses du bonheur sont écloses ;
    L’air est embaumé ; les fleurs qu’on aime
    Se sont épanouies sous les roses.
    L’ombre est joyeuse et l’oiseau rêveur ;
    Le printemps se penche, ému d’aurore,
    Sur le lit d’amour où ton front rêveur
    S’incline, où ton sein découvert adore.
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  5. À celle qui est restée en France
    – Victor Hugo

    Il est un air pour qui je donnerais
    Tout Rossini, tout Mozart et tout Weber,
    Un air très vieux, languissant et funèbre,
    Qui pour moi seul a des charmes secrets.
    Or, chaque fois que je viens à l’entendre,
    De deux cents ans mon âme rajeunit ;
    C’est sous Louis treize; et je crois voir s’étendre
    Un coteau vert, que le couchant jaunit.
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Un beau poème de Victor Hugo - S'il est un charmant gazon
Que le ciel arrose,
Où brille en toute saison
Quelque fleur épanouie,
  1. S’il est un charmant gazon
    – Victor Hugo

    S’il est un charmant gazon
    Que le ciel arrose,
    Où brille en toute saison
    Quelque fleur éclose,
    Où l’on cueille à pleine main
    Lys, chèvrefeuille et jasmin,
    J’en veux faire le chemin
    Où ton pied se pose.
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  2. Elle avait pris ce pli
    – Victor Hugo

    Elle avait pris ce pli dans son âge enfantin
    De cueillir les bouquets pour les donner aux belles.
    Chaque senteur de fleurs, chaque éclat du matin
    Sortait pur de son cœur ainsi que de ses ailes.
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  3. Pendant que l’onde aux bords du rivage
    – Victor Hugo

    Pendant que l’onde aux bords du rivage
    Réveille en pleurs l’écho languissant,
    Écoute au loin le son du corillage,
    C’est le doux chant d’un pêcheur, c’est l’instant.
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  4. C’était un de ces jours
    – Victor Hugo

    C’était un de ces jours que l’on voit arriver
    En souriant du fond des cieux, et qui vous font
    Savoir, dès le matin, que le soir doit être
    Serein, magnifique et tout empli d’amour.
  5. Je vous aime
    – Victor Hugo

    Je vous aime, anges purs! enfants, je vous admire.
    Quand vous passez, blanchis dans l’azur d’un sourire,
    Quand je vous vois, enfants, grands fleurs d’un jour,
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  6. Oh! qui que vous soyez
    – Victor Hugo

    Oh! qui que vous soyez, jeune ou vieux, riche ou sage,
    Sachant rire et penser, s’il m’est doux de songer
    Que vous êtes heureux, j’aime à vous voir changer
    Tout à coup de couleur, vous courber sous l’âge,
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  7. Le plus doux mois
    – Victor Hugo

    Le plus doux mois, le plus charmant,
    C’est le mois d’août, c’est le mois des roses.
    Déjà le vent, dans tout l’orient,
    Chante tout bas et susurre à l’oreille
    Que le beau jour va bientôt renaître,
    Et que l’hiver va finir son cours.
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  8. O poète, contemple l’azur
    – Victor Hugo

    Ô poète, contemple l’azur radieux !
    Tu peux presser l’oreiller des violettes,
    Cueillir les lys, les jasmins, les fleurs que tu veux,
    Car toute fleur est sœur des étoiles muettes.
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  9. Aimons toujours! Aimons encore!
    – Victor Hugo

    Aimons toujours! Aimons encore!
    Quand l’amour s’en va, l’espoir fuit.
    L’amour, c’est le cri de l’aurore,
    L’amour c’est l’hymne de la nuit.
    Ce que le flot dit aux rivages,
    Ce que le vent dit aux vieux monts,
    Ce que l’astre dit aux nuages,
    C’est le mot ineffable : Aimons!
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  10. La rose
    – Victor Hugo

    La rose, l’amour, le vin
    Font le chapelet d’une vie.
    Que le dernier soit le divin,
    L’ivresse du sphinx qui se lie.
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Poème d'amour - Victor Hugo - La rose
  1. Oh! puissent tous les jours
    – Victor Hugo

    Oh! puissent tous les jours de votre aurore être beaux!
    Qu’un ciel pur enveloppe une âme pure!
    Que vos amis chéris autour de vous soient sûrs,
    Que tout soit harmonie en vos nouveaux berceaux.
  2. Le baiser
    – Victor Hugo

    Il est au doux pays de France
    Un monument plus vieux que Rome,
    Le mont Palatin, le mont de marbre
    Où fut foulé l’amour premier.
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  3. Quand vous serez bien vieille
    – Victor Hugo

    Quand vous serez bien vieille, au soir, à la chandelle,
    Assise auprès du feu, dévidant et filant,
    Direz chantant mes vers, en vous émerveillant :
    « Ronsard me célébrait du temps que j’étais belle. »
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  4. Oh! puissiez-vous
    – Victor Hugo

    Oh! puissiez-vous vivre, âme fière et douce,
    Toute votre vie ainsi qu’une jeune fille,
    Et la mort, en venant, avoir peur de vous
    Comme d’une flamme étrange et sombre qui brille.
  5. Ce siècle avait deux ans
    – Victor Hugo

    Ce siècle avait deux ans ! Rome remplaçait Sparte,
    Déjà Napoléon perçait sous Bonaparte,
    Et du premier consul, déjà, par maint endroit,
    Le front de l’empereur brisait le masque étroit.
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